Lors de la Commission Mixte paritaire du 12 janvier 2022 sous la Présidence de la Direction Générale du Travail, l’ordre du jour prévoyait la négociation des salaires minimum pour l’ensemble des salariés des entreprises des métiers du géomètre et des économistes de la Construction.
Malgré les difficultés récurrentes de recrutement des entreprises notamment dû à l’absence d’attractivité des rémunérations et à l’absence de volonté du patronat d’harmoniser les grilles de salaires entre les entreprises des métiers du géomètre et celles des économistes de la construction Accord salaire 2022 a été signé par l’ensemble des partenaires sociaux prévoyant les revalorisations suivantes :
- Les salaires minima du Niveau 2 et des niveaux supérieurs de la grille de classification, issue de la convention collective des cabinets ou entreprises de Géomètres-Experts, Géomètres Topographes, Photogrammètres et Experts Fonciers (IDCC 2543), base 151,67 heures, prévus par l’accord du 20 janvier 2021, sont revalorisés de 2,8% pour les niveaux II et III et de 2% pour les niveaux IV et V pour l’ensemble des entreprises de la branche.
- Les valeurs de salaires minima par niveau selon les grilles issues de la convention collective nationale des collaborateurs salariés des entreprises d’économistes de la Construction et de Métreurs Vérificateurs (IDCC 3213), sont revalorisés de 2,3% pour les niveaux ETAM et de 2% pour les niveaux Cadre pour l’ensemble des entreprises de la branche.
La CFTC, FO et la CFE-CGC avaient écrit une lettre ouverte le 17 janvier 2020 aux syndicats signataires de l’accord de fusion du 7 mai 2019 (UNGE / UNTEC, CFDT / CGT) pour connaitre la méthode visant à l’harmonisation des rémunérations (salaires et accessoires de salaire existant conventionnellement) imaginée par chacun des signataires. Aucune réponse n’a été apportée par les signataires et les écarts actés dans ce courrier s’aggravent.
Pour la 3ème année consécutive, le patronat accroit les écarts entre les salariés d’une même branche en refusant de mettre en oeuvre une véritable politique d’harmonisation des rémunérations. En signant cet accord, la CFTC permet aux salariés de simplement limiter les effets de l’inflation sur leur pouvoir d’achat.